lundi 6 juin 2016

lecture de mai

La maman des 101 dalmatiens, c'est elle, Dodie Smith. Mais son premier roman, paru en 1948 et considéré comme un classique de la littérature britannique du XXe siècle, c'est Le château de Cassandra. J'ai adoré cette histoire originale et loufoque d'une famille bohême et désargenté qui vit dans un château au confort tout relatif. Nous sommes dans les années 30, Cassandra écrit son journal et raconte son quotidien et celui de son père, un écrivain qui n'écrit plus, de sa belle mère, une ravissante muse qui a suivi cet homme au détriment d'une vie underground à Londres, de sa soeur aînée, de son frère et d'elle-même. La famille tire le diable par la queue jusqu'à l'arrivée des héritiers du château dont la famille de Cassandra n'est que locataire. De péripéties en rebondissements, avec beaucoup d'humour et une belle écriture, Cassandra et sa famille se dessinent un nouveau destin. De la littérature jeunesse désuète comme je l'aime.


Je ne présente plus les quatre sœurs (qui sont en fait 5 comme les 3 mousquetaires sont 4) de Malika Ferdjoukh. J'ai enfin acheté ce livre dans sa version intégrale à la dernière escale du livre à Bordeaux car Malika le dédicaçait.  Inutile de dire que je me suis régalée. J'en redemande !!


Le réveil fut brutal après deux livres de littérature jeunesse. Alice Munro n'écrit pas vraiment sur des sujets légers.... J'ai enfin découvert cette auteure nobelisée et c'est tout à fait par hasard que j'aborde son univers alors que sort sur les écrans le dernier Almodovar inspiré d'une de ses nouvelles."Amie de ma jeunesse" photographie des tranches de vie d'hommes et de femmes américains des années 50 aux années 90, par le prisme d'un narrateur qui se souvient ou qui revient sur les lieux de leur jeunesse. Les couples se font et se défont, se trompent, se perdent. Les protagonistes sont sur le point de mourir ou enterrés depuis des années. Les jeux sont faits, inexorablement, et la pilule est souvent amère. Une écriture qui sème le doute et le malaise et laisse une impression confuse de se perdre auprès de ces personnages complexes qui ne finissent pas de surprendre.

2 commentaires:

  1. et bin de chouettes lectures...bien diversifiees mais bien feminines....;)

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  2. Je ne connaissais pas la première! Je vais filer découvrir cette miss Smith. Merci de la découverte!

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