lundi 5 décembre 2016

lecture de novembre



Elles ont en commun leur année de naissance 1906 et un sacré talent artistique. Peinture pour l'une, écriture pour l'autre. Elles sont pareillement culottées (au propre et au figuré, chacune à sa manière se rêvant en homme dans leur jeunesse) et ont aimé sans distinction de genre. Amoureuses de la vie (même si la palme du courage revient à Frida qui a souffert physiquement sa (courte) vie durant, bourrées d'humour caustique, elles ont créé leur propre style. Si elles n'ont pas, de leur vivant, étaient reconnues à leur juste valeur artistique elles restent aujourd'hui inclassables. Je ne sais pas si la brune Frida et la blonde Daphné ont entendu parler l'une de l'autre de leur vivant. Je les ai réuni tout à fait par hasard sur ma table de chevet en ce mois de novembre et c'est tout naturellement que j'ai cherché leurs points communs.
Mais revenons à ces deux livres. Si les lettres de Frida Kahlo sont bouleversantes d'intelligence, d'humour, d'amour, de souffrance et de courage, Tatiana de Rosnay est loin d'avoir le même talent, la même profondeur, même si on lui reconnait volontiers un méticuleux travail de recherche. La vie de Daphné du Maurier, sous la plume de TdeR commence comme un tourbillon, une valse effrénée et se traîne comme un after trop arrosé. Comme si l'auteure, fan depuis son adolescence avait essayé en vain de donner de l'épaisseur à une femme glaçante et ultra discrète. J'aurais préféré une fin à la Rebecca, brève et concise, laissant place au mystère et à l'imagination.

1 commentaire:

  1. ouah deux bien belles femmes de caractere....deux belles lectures...;)

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